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Comprendre les raisons derrière le retrait de la Cédéao par Burkina Faso, Mali et Niger

Dimanche 28 janvier, les autorités militaires en poste au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont officiellement annoncé le retrait immédiat de leurs nations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette décision a été communiquée conjointement par les trois régimes militaires.

Les gouvernements en place au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont pris la résolution, le dimanche 28 janvier, de retirer leurs pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat.

Dans un communiqué diffusé par les médias d’État de ces nations, les dirigeants respectifs des trois États sahéliens ont affirmé agir en toute souveraineté, prenant ainsi la pleine responsabilité de leur décision de retrait de la Cédéao. Cette initiative est présentée comme une réponse aux attentes et préoccupations de leurs populations.

« Regret, amertume et une grande déception » ont été exprimés dans un communiqué commun, où il est souligné que, après 49 ans d’adhésion, les citoyens des trois pays constatent un éloignement des idéaux fondateurs de l’organisation et du panafricanisme.

Les raisons avancées pour justifier ce retrait incluent le manque de soutien de la Cédéao dans la lutte contre les groupes djihadistes opérant depuis 2012, d’abord au Mali, puis dans les pays voisins.

Les sanctions imposées par l’organisation sont également critiquées comme étant irrationnelles et inacceptables, surtout alors que les pays concernés cherchent à prendre en main leur destin, en référence aux récents changements de régime par des coups d’État.

Depuis 2020 au Mali, 2022 au Burkina Faso et 2023 au Niger, où des militaires ont pris le pouvoir, les relations entre les trois pays et la Cédéao sont tendues. L’organisation régionale tente de restaurer l’ordre constitutionnel et de ramener les civils au pouvoir, ayant imposé des sanctions sévères aux gouvernements militaires en place, allant jusqu’à menacer d’intervention militaire.

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