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« M. le Président Diomaye » : La lettre de Blaise Pascal Cissé à Bassirou Diomaye Faye…

Monsieur le Président de la république,

Après mes félicitations les plus chaleureuses suite au choix de votre personnalité porté par notre peuple qui par sa souveraineté vous a élu 5e président de la république du Sénégal, vous me permettrez d’emprunter aux américains leur fameux » he is handsome he is young  » (il est beau il est jeune), ainsi pour célébrer le tout nouveau Président des États-Unis.  Oui M. le Président, vous êtes beau vous êtes jeune et j’ajouterais que vous êtes respectueux et très responsable.

Mon président,

Avec votre accession à la magistrature suprême dans notre pays, je considère que c’est une nouvelle chance qui est ainsi accordée à notre génération oui celle-ci née après les indépendances et cela suite dommage à l’échec de votre prédécesseur en tant que premier président de la république né après les indépendances.

Néanmoins point de dérobade pour nous car pour ainsi dire nous assumons notre part de son échec tout comme votre réussite sera la nôtre et votre échec sera indubitablement le nôtre.

Mon Président vous devez réussir

Mon Président, vous allez réussir, car avec vous nous osons croire fermement à la libération enfin de notre peuple qui comme vous le savez mieux que moi fut victime d’une prise d’otage depuis plus d’un demi-siècle et par un système incarné par une classe politique dont la cupidité, la médiocrité et la malhonnêteté sont caractérisés principalement par l’exploitation des masses vulnérables et l’accaparement des richesses de notre pays.

Mon Président,

Que de pratiques malsaines, que de mauvaises choix et d’orientations politiques, que d’amateurismes dans l’orientation et les répartitions budgétaires,que de mensonges et de promesses non tenues, que de crimes impunis, que de violences tant physiques que verbales,que de familles endeuillées, que de violations des droits humains,que de cas d’injustice sociale et de disparités régionales et sociales que de jeunes sénégalais engloutis dans la Méditerranée ?

Que de jeunes étudiants abattus par balle juste pour avoir réclamé leur bourseQue de cas de tortures et de morts en détention jamais élucidés ?

Mon Président,

Notre peuple a vécu l’enfer, oui les ténèbres ont envahi notre pays douze années durant. Figurez-vous M. le Président que ce fut en ces moment de détresse où la pauvreté et le chômage avaient atteint leur paroxysme et que l’insécurité était galopante ajouter à cela la cherté de la vie qui avait fini par étrangler le bas peuple que les sénégalais se sont vu lancé à la figure avec une arrogance extrême un triste ;

« Ça a était dit ça a était fait  » ! Nous n’étions juste qu’en mars 2014. Mon Président je vous laisse apprécier….

Mon Président,

Mon pays va mal oui vous avez hérité d’un pays qui va Mal. La charge certes étant lourde et le défi et les enjeux énormes mais pas assez suffisamment pour des dirigeants intègres, patriotes,intelligents et courageux dont vous êtes aujourd’hui l’incarnation parfaite.Aujourd’hui tout un peuple n’a d’yeux que pour vous.

Alors séchez les larmes mon Président, restez digne et bien ancré dans vos principes, demeurez un justicier et non un vindicatifFaites prévaloir votre clairvoyance et votre rigueur, je ne doute point de votre sens de la responsabilité.

Mon Président,

Vous allez réussir ! Aujourd’hui vous êtes le symbole de notre capacité en tant que peuple uni à pouvoir étaler à la face du monde enfin le génie sénégalais et en vérité le mot est lâché : le génie sénégalais ! Mon Président, réveillez-le !

Cependant notre posture d’aujourd’hui reflétant notre constance, alors point de paradoxe dans notre démarche.Comme nous l’avions tout le temps évoqué ; Nous n’avons pas un discours politique politicienne encore moins un discours pour un parti ou pour une personne, nous n’avons qu’un discours exclusivement réservé pour notre peuple dont vous incarnez aujourd’hui le plus grand symbole.Je vous laisse apprécier…

Mon Président,

Nous ne vous permettrons pas d’échouer. Pour autrement dire soyez rassuré que de la périphérie nous remplirons toujours notre devoir d’alerte et de veille a travers des contributions et des propositions sous formes d’idées ou de programmes comme ce fut toujours de coutume chez-nous car nous considérons que la politique va toujours demeurer pour des nations civilisées et démocratiques : des débats contradictoires à travers d’idées constructives et surtout innovantes dans un dynamique de paix et de justice sociale. Alors prêtez oreilles et cela ne vous coûtera un seul franc.

Mon Président,

Nul doute que vous comprendrez pourquoi nous ne pouvons accepter ni tolérer une énième brisure de l’espoir de notre peuple et de sa jeunesse qui particulièrement a consenti autant de sacrifices et des plus suprêmes pour vous faire élire 5e président de notre république.

Nous ne pouvons aimer le Sénégal plus que vous et de là jaillit tout notre espoir et notre optimisme. Alors battez-vous pour le respect de vos engagements en vous donnant tous les moyens nécessaires pour la réalisation de votre projet qui a suscité autant d’espoir au Sénégal et en Afrique.

Mon Président doxalal

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